On le sait,
On aurait dû se méfier et se faire à l'idée
Que rien n'est toujours pour la vie...
Toi je sais,
Pour me voir tout foutre en l'air, tu t'es organisé,
Oh mais quel humour je t'envie.
Tu le sais,
J'ai voulu me déserter, me vider, me casser,
Arracher mon coeur pour te nuire...
Mais je sais,
Au fond, si l'on est sérieux, on sait qu'on le sait peu,
Tout est discussion inutile.
J'ai vu le pire, dans ton meilleur,
Autant se dire: c'était une bonne guerre, une mauvaise paix,
Une saison en enfer, on aurait pu y rester,
Et c'est la solitude, une folle alliée,
Celle crainte par l'habitude, qui me regarde venir tout simplement...
Tout grandit et se change en souvenir.
On le sait,
On connaît si bien ce mal, ce penchant qui entraîne
Entre l'amour et la haine...
Mais je sais,
Je sais, je sais car j'ai appris par coeur
Que chaque larme est la promesse d'une arme meilleure:
Est-ce de bonne guerre ou de mauvaise paix,
De vouloir brandir sa colère, si la poitrine est visée?
Et si cette habitude est folle à liée,
L'amour fait passer le temps, le temps fait passer l'amour tout simplement...
J'ai vécu une saison en enfer
J'ai vécu une saison en enfer
J'ai vécu une saison en enfer
J'ai vécu une saison en enfer.