Au royaume des fous, j'ai laissé ma raquette, maintenant je t'attend, toi, ma future conquête.
Tu me diras salut, je te dirais ça va?
Tu me feras 2 bises, et moi, j'en voudrai 3.
Un quart d'heure c'est comme un quart de siècle, comme une étoile dans le ci... Tiens il pleut et jn'ai pas d'imper. Mes chocolats ramolissent, il n'ont pas de convercle. Je suis seul avec moi-même et mon lampadaire.
Une heure de retard, ça devient louche; je vais manger un chocolat, ça sera toujours ça de fait. Enfin au loin une sombre silhouette apparait. Vite un chewing gum c'est pour ma bouche.
Et dans un élan aussi brusque que soudain je me lance vers elle et je lui tends la main, mais sa poubelle vient troubler ce tableau serein, je me prend la décharge de la jambe nicolin.
Une odeur forte imprègne désormais mes vêtements. J'ai mal à la tête, je veux de l'efferalgan. Merde, j'ai mangé tous les chocolats! Soudain, un spasme vomitif me rappelle à l'ordre. Ca faisait trop de cacao dans mon estomac.
Un chien moribond essaye alors de me mordre: j'repousse le cleps, il s'en va avec ma chaussure. Sur mon banc je sombre, m'effondrant dans mes ordures.
J'ai attendu toute la nuit, sur ce banc je me suis endormi.
Je dois avoir bien triste allure costard froissé, bouquet fanné, une seule chaussure. Au réveil une foule de passants me dévisage. Certains généreux donnent même le sou à ce qu'ils croient être un paumé mort saoul.
M'aborde alors un mendiant hors d'âge: "Eh nouveau, tu veux de la bibine?". "Nan, j'attend Gwendoline".
Je dois repartir, je dois changer.