IL Y A DES SAISONS QUI S’ENCHAINENT ET DES ANNÉES QUI PASSENT
DE CES VAGUES DE PEINE QUI NOUS PEINENT À REFAIRE SURFACE.
J’AVANCE DANS LA VIE, MAMIE,
EN SUIVANT TES EMPREINTES,
J’EN AI SOUFFLÉ DES BOUGIES DEPUIS
QUE LA TIENNE S’EST ÉTEINTE.
JE SAIS QUE JE DOIS VIVRE SANS TOI, J’APPRENDS À FAIRE AVEC
LE SON DE TA VOIX ME RESONNE ENCORE DANS LA TÊTE.
IL Y A TOUS CES SOIRS DE DOUTE OU JE DÉPOSE LES ARMES,
OU JE SENS QUE TU M’ÉCOUTES,
T’ENVOIES LE VENT SÉCHER MES LARMES.
J’APPELLE LES NUAGES ET LAISSE PARLER MON CŒUR,
JE TE LAISSE UN MESSAGE, SUR TON RÉPONDEUR.
SI TU SAVAIS, MAMIE, COMME J’AI GRANDI,
TU SERAIS SI FIÈRE DE MOI.
IL N’ÉTAIT PAS DE MON ÂGE DE ME FAIRE NAUFRAGE,
DE PLONGER VERS LE BAS.
SI TU SAVAIS, MAMIE, COMME J’AI GRANDI,
COMME D’ICI JE ME BATS.
LA TEMPÊTE EST PARTIE,
J’AI ENFIN RÉUSSI,
ET TU M’Y AS OUVERT LA VOIX.
FINI LES BLESSURES,
LES ENNUIS SONT DERRIÈRE MOI,
JE SUIS PRESQUE SÛRE D’AVOIR ENFIN TROUVÉ MA VOIE.
À USER LA MIENNE POUR CHANTER DEBOUT SUR SCÈNE,
PENDUE À MON COU, TA CHAINE QUI NE ME QUITTE PAS.
DONNE-MOI DES NOUVELLES, MAMIE, ENVOYONS-NOUS DES MESSAGES,
TOI, T’ÉCRIS DANS LE CIEL,
MOI, JE TE RÉPONDS DANS MES PAGES.
JE ME SENS PRÊTE À FAIRE FACE,
MAIS POUR TE GARDER ENCORE
SOUVENT, JE ME REPASSE TA VOIX DERRIÈRE LE BIP SONORE.
J’APPELLE LES NUAGES ET LAISSE PARLER MON CŒUR,
JE TE LAISSE UN MESSAGE SUR TON RÉPONDEUR.
SI TU SAVAIS, MAMIE, COMME J’AI GRANDI,
TU SERAIS SI FIÈRE DE MOI.
IL N’ÉTAIT PAS DE MON ÂGE DE ME FAIRE NAUFRAGE,
DE PLONGER VERS LE BAS.
SI TU SAVAIS, MAMIE, COMME J’AI GRANDI,
COMME D’ICI JE ME BATS.
LA TEMPÊTE EST PARTIE,
J’AI ENFIN RÉUSSI,
ET TU M’Y AS OUVERT LA VOIX.